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“Nous aimons la mort autant que vous aimez la vie” : La glorification de la mort au coeur de l’idéologie du Hamas, Pierre Lurçat

May 22 2018, 07:24am

Posted by Pierre Lurçat

“Nous aimons la mort autant que vous aimez la vie” :  La glorification de la mort au coeur de l’idéologie du Hamas, Pierre Lurçat

Avant de prétendre condamner Israël pour des soi-disant “crimes de guerre” commis à la frontière de Gaza, la moindre des choses serait de tenter de comprendre contre qui l’armée israélienne se bat, et quelles sont les motivations de ceux que de nombreux médias occidentaux présentent comme de simples “manifestants” et qui sont en réalité, pour certains des soldats du djihad, et pour d’autres des civils manipulés et envoyés à la mort au nom d’une idéologie bien particulière. C’est cette idéologie qu’il faut analyser pour appréhender les termes de l’affrontement actuel et les objectifs destructeurs de la “Marche du retour”.

 

La mort au nom d’Allah est notre voeu le plus cher”. Ce slogan souvent répété par les membres du Hamas exprime la quintessence de l’idéologie islamiste prônée par le mouvement islamiste palestinien. On l’a ainsi vu dans un tweet des Brigades Izz Al-Din Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, le 19 août 2014, lors d’un précédent round des affrontements avec Israël à Gaza. On le retrouve aussi à l’article 5 de la Charte du Hamas, datant de 1988,  qui énonce la devise du “Mouvement de la résistance islamique” : “Allah est son objectif, le Prophète est son modèle, le Coran est sa Constitution, le jihad est sa voie et la mort pour Allah est son souhait le plus cher".

 

En glorifiant la "mort pour Allah", la charte du Hamas lance ainsi un appel au martyre et au sacrifice, désignés par l’expression traditionnelle de "mort sur le chemin de Dieu" (fi-sabil Allah). L’expression “martyr” ou "mort pour Allah" a notamment servi à désigner les terroristes kamikazes du Hamas, qui se sont fait exploser dans les autobus, les cafés, restaurants et autres lieux publics en Israël lors des précédentes vagues d’attentats. Elle est employée aujourd’hui pour désigner les habitants de Gaza, que le Hamas envoie mourir sur la frontière avec Israël.

 

La conception islamiste du conflit avec Israël est explicitée dans l’article 11 de la Charte du Hamas : "le Mouvement de la Résistance islamique croit que la terre de Palestine constitue un waqf [une fondation islamique] qui appartient à tous les Musulmans jusqu’au Jour de la Résurrection. Il est interdit d’y renoncer, en totalité ou en partie, ou de la céder, en totalité ou en partie. Elle n’appartient à aucun pays arabe, ni même à l’ensemble des pays arabes, ni à aucun monarque ou président, ou organisation, palestinienne ou arabe, parce que la Palestine constitue une terre islamique sacrée de waqf et appartient aux Musulmans jusqu’au Jour de la Résurrection".

 

C’est cette conviction fondamentale qui rend impossible toute notion de compromis ou de partage. A la différence d’Israël, qui a accepté le partage de la Palestine il y a 70 ans, le Hamas est prisonnier de sa logique du “tout ou rien”. Comme l’affirme le préambule de la Charte, sans la moindre équivoque, l’objectif stratégique fondamental du Hamas est la destruction d’Israël : "Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’Islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs".

 

Un mouvement islamiste apocalyptique

 

La formule répétée à deux reprises – " waqf qui appartient aux Musulmans jusqu’au Jour de la Résurrection" – montre bien que le combat du Hamas s’inscrit dans un horizon eschatologique et apocalyptique, qui n’est pas celui de la politique à court ou moyen terme. Le Hamas, comme les autres mouvements islamistes contemporains, poursuit des objectifs politico-religieux, indissociables de sa vision du monde globale, qui ne peuvent faire l’objet d’aucun compromis ou temporisation. A cet égard, il ressemble aux mouvements politiques apocalyptiques occidentaux, et notamment au nazisme, qui aspirait lui aussi à créer un "Reich de mille ans".

 

Cette dimension apocalyptique est fondamentale dans la résurgence actuelle d’un islamisme conquérant, car elle traverse tous les clivages du monde musulman - tant sunnite que chiite - et permet de comprendre de très nombreux aspects du réveil de l’islam radical. Un autre passage clé de la Charte du Hamas est le Hadith cité dans l’article 7, qui éclaire l’objectif du combat incessant contre les juifs : “L’Heure ne viendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et les tuent ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, et ceux-ci appelleront : O Musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le !”

 

Ce Hadith, cité sur d’innombrables sites Internet islamistes, signifie que le "combat contre les juifs" constitue pour le Hamas un impératif non seulement politique, mais aussi religieux, ou plus précisément eschatologique. L’affrontement avec les Juifs n’est en effet pas seulement le moyen de récupérer la terre de Palestine, qui constitue un Waqf inaliénable, mais il est la condition sine qua non à la venue de la Fin des temps.

 

C’est à la lumière de cette idéologie mortifère, glorifiant le martyre et la “mort pour Allah”, qu’il faut comprendre la stratégie du Hamas, qui envoie des femmes et des enfants contre la barrière séparant Gaza d’Israël, en tablant sur la mort de civils pour faire accuser Israël de “crimes de guerre”. Paradoxalement, dans ce nouveau round de l’affrontement décidé par le Hamas, c’est celui-ci qui cherche à faire le plus grand nombre de morts dans sa propre population, alors qu’Israël s’efforce, avec plus ou moins de succès, de minimiser le nombre de victimes.


Pierre Lurçat

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10 vérités sur Gaza que vous ne lirez pas (ou presque) dans la presse française, par Pierre Lurçat

May 17 2018, 16:15pm

Posted by Pierre Lurçat

Soldats des Brigades Izz Adin Al Qassam

Soldats des Brigades Izz Adin Al Qassam

10 vérités sur Gaza que vous ne lirez pas (ou presque) dans la presse française, par Pierre Lurçat

 

1. Les récents événements à la frontière avec Gaza : il ne s’agit pas d’une lutte pacifique mais d’une lutte armée, comme vient de le reconnaître le dirigeant du Hamas, Mahmoud Al-Zahhar dans une interview sur Al-Jazira (traduite par MEMRI)[1].

 

2. Israël n’a pas commis un “massacre” ou un “bain de sang” (titre du journal Le Monde), mais a riposté aux attaques du Hamas sur sa frontière, conformément au droit international qui autorise tout Etat à défendre et protéger ses frontières, si besoin est par la force.

 

3. Les victimes du côté palestinien ne sont pas des “civils sans défense” mais pour la plupart des militants et combattants du Hamas[2], organisation terroriste islamiste mue par une idéologie djihadiste radicale, guère différente de celle des autres mouvements islamistes radicaux qui commettent des attentats sur le sol français.

 

4. L’objectif du Hamas n’est pas de résister à une agression israélienne ou de s’opposer au “blocus” ou à l’occupation (qui n’existent plus à Gaza depuis 2006), mais bien d’attaquer militairement Israël, quitte à sacrifier leurs civils et leurs combattants, chair à canon du djihad[3].

 

5. La “crise humanitaire” régulièrement dénoncée par les médias et dirigeants occidentaux n’existe qu’en raison du cynisme brutal des dirigeants du Hamas, qui attaquent régulièrement le point de passage de Keren Shalom utilisé par Israël pour envoyer des vivres et des médicaments à Gaza.

 

 

 

6. Le Hamas n’a pas pour objectif de créer un Etat palestinien vivant en paix aux côtés d’Israël, mais de détruire l’Etat juif existant pour le remplacer par un nouvel Etat arabe islamiste s’étendant sur toute la Palestine, du Jourdain à la mer (conformément à l’article 11 de sa Charte qui précise que la Palestine est un waqf, c’est-à-dire une terre musulmane inaliénable).

 

7. La “solution politique” réclamée par les dirigeants français pour mettre fin au conflit est rejetée systématiquement par le Hamas, pour la simple et bonne raison que cette notion n’existe pas dans leur lexique politique et dans leur conception du monde.

 

8. La guerre est en effet conçue par le Hamas comme l’état naturel et normal du monde, et la paix n’est jamais qu’une situation provisoire, selon les règles du droit musulman de la guerre et conformément au modèle de la hudna (trêve) [4]. Cette conception est évidemment totalement opposée à celle qui prévaut aujourd’hui en Occident.

 

 

9. Plus précisément, le Hamas considère la guerre contre Israël et contre les Juifs comme un impératif non seulement politique, mais eschatologique, c’est-à-dire lié à sa vision de la Fin des Temps. Celle-ci est exposée à l’article 7 de la Charte du Hamas, qui cite un Hadith bien connu à ce sujet, "Le Prophète, que la prière et la paix soient sur Lui, a dit : Le Temps ne viendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et les tuent ; jusqu'à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, et ceux-ci appelleront : O Musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le!"

 

10. L’antisémitisme du Hamas n’est donc pas un aspect accessoire, mais bien un élément fondamental de son discours et sa conception du monde. L’invocation par la Charte du Hamas de l’impératif de la “guerre contre les juifs” rappelle les conceptions hitlériennes de l'affrontement quasi-métaphysique entre l'Allemagne et les Juifs. Je renvoie à ce sujet à mon article “Le Hamas, un mouvement islamiste apocalyptique”.

 

 

Pierre Lurçat

 

 

 

[3] Voir à ce sujet les déclarations d’un conseiller de Mahmoud Abbas, qui accuse le Hamas de jouer avec la vie des civils de Gaza.

[4] Voir à ce sujet l’analyse détaillée de Raymond Ibrahim. https://www.meforum.org/articles/2010/la-taqiyya-et-les-regles-de-la-guerre-islamique

 

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PROCHAINE FORMATION À L'EXAMEN D'AGENT IMMOBILIER À TEL-AVIV EN JUIN 2018

Formation à l’examen d’agent immobilier israélien

Session juin 2018 Tel-Aviv 

 

La prochaine formation à l'examen d'agent immobilier aura lieu du 12 au 19 juin 2018 à Tel-Aviv, en vue de l’examen d’agent immobilier israélien qui se tiendra le 23 juillet 2018. Au terme de la formation et après avoir réussi l’examen, vous pourrez obtenir la carte professionnelle permettant d’exercer la profession d’agent immobilier (metave’h) en Israël, dans une agence ou à votre compte.

J’ai mis en place cette formation depuis 2006 en Israël, et j’ai préparé plusieurs centaines d’Olim francophones (avec un taux de réussite dépassant 75%) à l’examen organisé par le ministère israélien de la Justice, seul habilité à délivrer la carte professionnelle. Important : il n’est pas nécessaire d’être israélien pour travailler comme agent immobilier en Israël !

Niveau d'hébreu exigé

Cet examen est un examen théorique portant sur le droit israélien, qui a lieu 4 fois par an en Israël. Il s’agit d’un QCM (questionnaire à choix multiple), ce qui signifie qu’il n’est pas indispensable de savoir écrire en hébreu.

Les cours auront lieu pendant une semaine à Tel-Aviv (dans le quartier de Ramat Israël).

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter par email pierre.lurcat@gmail.com ou par téléphone au 06 80 83 26 44  (France) ou 050 286 51 43 (Israël).

 

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  La reconnaissance de Jérusalem et l’espérance du monde, Pierre Lurçat

May 15 2018, 04:21am

Posted by Pierre Lurçat

Le "pont des cordes" de Jérusalem, photo P. Lurçat

Le "pont des cordes" de Jérusalem, photo P. Lurçat

Par delà la politique internationale :

 

La reconnaissance de Jérusalem et l’espérance du monde, Pierre Lurçat

 

Ce qui est en jeu dans la reconnaissance par les Etats-Unis de la capitale d'Israël n'est pas seulement le statut de Jérusalem dans l’arène politique internationale, mais aussi - et surtout - la reconnaissance de l’identité historique et spirituelle d’Israël. Face à une Amérique qui retrouve son rôle de grande puissance et de leader du monde libre, l'Europe est entraînée, aujourd'hui comme hier, sur la pente de la négation de ses valeurs et du rejet de ses racines, qui sont à la fois Athènes et Jérusalem. En prétendant que Jérusalem n'est pas la capitale d'Israël et du peuple Juif, l'Europe ne nie pas seulement l'évidence de l'histoire et de la géographie, mais elle scie la branche sur laquelle elle est assise.

 

Samedi soir, on a pu entendre un journaliste français interroger sur un ton catastrophé le géopolitologue F. Encel, en exposant ainsi la situation : « Au coeur de cette journée d'hommage à Johnny Hallyday, il va se passer ce soir quelque chose qui fait courir un gros risque à toute la planète… Donald Trump va annoncer qu’il reconnaît Jérusalem comme la capitale d’Israël ! » Après cette entrée en matière apocalyptique, il demandait à son interlocuteur : « Les Palestiniens peuvent-ils l'accepter ? » Dans une surenchère de lâcheté rarement atteinte, les dirigeants français ont tour à tour dénoncé la décision américaine, qualifiée de “regrettable” par le président Emmanuel Macron et “d’extrêmement grave” par l’ancien président François Hollande.

 

Le seul pays qui a sauvé l’honneur de l’Europe est, à l’heure où ces lignes sont écrites, la République tchèque, dont le président a suivi l’exemple américain et dénoncé la lâcheté de l’Union européenne. Ce qui se joue actuellement est ainsi le re-découpage géopolitique du monde occidental et arabo-musulman autour de la question de Jérusalem : les frontières sont redessinées entre un camp israélo-américano-saoudien et un camp irano-européen.

 

 

"La reconnaissance de Jérusalem est le ferment d’espérance d’une humanité déboussolée"

 

Fin du mensonge palestinien et dhimmitude de l'Europe

 

Paradoxalement, le mensonge d'une Jérusalem arabe et palestinienne a été si bien intégré par le discours des chancelleries et des médias occidentaux, qu'ils sont aujourd'hui quasiment les derniers à y croire dur comme fer... Par un effet boomerang de la propagande, ceux qui s'en sont fait les vecteurs en sont devenus les premières victimes. Alors même que le monde arabe et musulman, en pleine effervescence, abandonne progressivement le mensonge palestinien et se divise autour de thèmes plus brûlants, qui n’ont rien à voir avec la thématique de la Jérusalem arabe ; alors que l'Arabie saoudite elle-même, autrefois leader du camp du refus et du boycott d'Israël, se range aujourd'hui ouvertement dans le camp des Etats-Unis et d'Israël face à la menace iranienne, c'est la France qui convoque une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité pour aborder la question de Jérusalem !

 

L'amiral Michel Darmon, président de France-Israël Alliance Général Koenig, était toujours prompt à déceler dans les affres de la diplomatie française les restes de l'esprit antijuif séculaire. Après la décision américaine de reconnaître (enfin) Jérusalem pour ce qu'elle est et a toujours été, la France se retrouve à la tête d'un camp anti-israélien qui réunit les pays arabes les plus radicaux et les organisations de « l'axe de la résistance » (anti-américain et anti-israélien), du Hezbollah et du Hamas soutenus par l'Iran. (Notons que, dans le concert de dénonciations françaises de la décision américaine, quelques rares voix courageuses font entendre un son de cloche différent, comme le journaliste Franz-Olivier Giesbert, qui affirme face à un journaliste incrédule que Jérusalem a toujours été une ville juive…)

 

Mais, en réalité, il est question de tout autre chose que de la politique américaine (ou du “lobby juif”, comme le disent plus ou moins ouvertement les chancelleries occidentales, de la Suède au quai d’Orsay) ou même de la politique internationale. Comme l’écrivait Avraham Livni, “les nations (occidentales) voudraient réduire les revendications d’Israël sur la Judée et la Samarie à un problème politique. Mais pour Israël, le problème n’est pas politique, il est essentiellement moral, celui de la reconnaissance de son identité historique et métahistorique” *. Ce qui est en jeu dans la question de Jérusalem (et du sionisme) est la question du retour d’Israël sur sa terre et du retour d’Israël dans l’histoire universelle.

 

“Le combat d’Israël contre la prétention palestinienne est en fait le combat de l’histoire contre l’anti-histoire, de la mémoire contre l’anti-mémoire, de l’homme contre l’illusion et le mensonge politiques”, poursuit Livni dans son livre prophétique, dont les dernières lignes semblent décrire précisément la situation actuelle : “le temps du Retour est aussi un temps de rupture et de cassure… le monde nouveau du Retour surgit ainsi lentement du sein de la dégradation d’un monde moralement désemparé... “ La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël s’inscrit dans la suite logique de ce que Livni qualifie de “miracles évidents, comme la Déclaration Balfour, la création de l’Etat d’israël et la libération de Jérusalem. La libération du Retour ne concerne d’ailleurs pas seulement le peuple juif. Au-delà d’Israël, elle concerne l’ensemble des peuples. Car le Retour d’Israël est, en vérité, l’espérance du monde”.

 

Contrairement à ce qu’affirment les dirigeants occidentaux, aveuglés par le mensonge palestinien qu’ils ont eux-même créé de toutes pièces (avec l’aide d’une poignée d’intellectuels juifs égarés), la reconnaissance de Jérusalem capitale d’Israël n’est pas l’étincelle qui peut “mettre le feu aux poudres” et déclencher une nouvelle guerre, régionale ou mondiale**. La reconnaissance de Jérusalem est le ferment d’espérance d’une humanité déboussolée et la lueur qui annonce l’espoir d’un monde pacifié, autour de la capitale juive restaurée.

 

Pierre Lurçat

 

* Avaham Livni, Le Retour d’Israël et l’espérance du monde, éditions du Rocher 1984, réédition 1999.

 

** On remarque que ce même discours apocalyptique autour de Jérusalem est adopté par certains dirigeants israéliens de gauche lorsqu’ils parlent du Mont du Temple.

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NOUVEAU : OUVERTURE D’UNE FORMATION À L’HÉBREU DU DROIT ET DE LA VIE PUBLIQUE ISRAÉLIENNE !

- Vous avez étudié le droit en France, ou vous êtes un avocat ou professionnel du droit installé en Israël, et souhaitez perfectionner votre hébreu dans le domaine juridique, dans le but de disposer de méthodes et d’outils pour réussir les examens d’équivalence d’avocat / examens du barreau / autres examens de droit,

 

- Vous voulez réaliser vos projets professionnels et avez besoin pour cela de progresser dans la lecture / compréhension de l’hébreu juridique et professionnel.

 

- Vous souhaitez comprendre les questions brûlantes et les enjeux de l’actualité juridique et du débat public en Israël et avez déjà un bon niveau de lecture de l’hébreu en général.

 

Pour la première fois, la possibilité vous est donnée d’étudier l’hébreu du droit et de la vie publique dans un cadre approprié, destiné aux francophones, selon une méthodologie mise au point par un spécialiste de la formation juridique.

 

La première session débutera en janvier 2018 à Jérusalem. Elle se focalisera sur la question des normes fondamentales du droit israélien et du rôle de la Cour suprême. Les cours auront lieu dans les locaux de Qualita au centre-ville.


 

Renseignements et inscriptions : PIL FORMATION, 06 80 83 26 44.

 

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Yom Yeroushalayim : la guerre des Six Jours racontée par le rav Goren

May 13 2018, 08:11am

Posted by Pierre Lurçat

Yom Yeroushalayim : la guerre des Six Jours racontée par le rav Goren

L’autobiographie du rabbin Goren, parue en Israël il y a quelques années, est un document extraordinaire. Non seulement en raison de la personnalité exceptionnelle du rav Shlomo Goren, ancien grand rabbin de Tsahal, qui a joué un rôle essentiel dans de nombreux domaines  au cours des premières décennies de l’Etat, mais aussi en raison des événements qu’il relate. On connaît la fameuse photo du rav Goren soufflant dans le Choffar devant le Kottel dans Jérusalem libérée, en juin 1967. Mais on découvre dans ce livre qu’au-delà du symbole, le rav Goren a joué un rôle crucial dans les événements de cette semaine fatidique, il y a 46 ans. Extraits.

« Le Premier ministre d’alors, Lévi Eshkol, avait envoyé deux émissaires au roi Hussein de Jordanie, lui demandant de s’abstenir de nous attaquer. Il lui avait promis que, s’il ne prenait pas part à la guerre, nous respecterions les frontières actuelles, y compris à Jérusalem. Hussein fit une réponse négative, car il avait conclu un accord avec Nasser, qu’il ne voulait pas enfreindre. Je le savais, aussi voulais-je participer à la bataille pour Jérusalem. Mais je me trouvais alors sur le front Sud.

Je demandais à l’officier du commandement du front Sud qu’il me prévienne lorsque la guerre commencerait sur le front oriental, pour que je puisse participer à la bataille de Jérusalem. J’allai ensuite voir le commandant du 11e régiment et lui dis : « Je dois franchir les lignes avec la première unité ». Il me dit qu’il devait obtenir l’autorisation de l’état-major, mais je lui répondis : « pas besoin d’autorisation. Je monterai dans le premier command-car qui franchira les lignes ». C’est ce que je fis. J’emportai avec moi un Sefer Torah et un Choffar

 

chlomo goren,guerre des six jours,jerusalem

Le rav Goren dans la mosquée d'Omar, juin 1967

 

Lorsqu’on m’informa que la guerre avait commencé à Jérusalem et que Hussein attaquait Armon Hanatsiv, je montai dans la voiture avec mon chauffeur et nous partîmes en direction de Jérusalem. Aux environs de Castel, je trouvai une unité de blindés qui se dirigeait vers Ramallah, où se trouvait la plus grande station de radiodiffusion à l’ouest du Jourdain.

Jérusalem était plongée dans l’obscurité la plus complète. Le camp Schneller, où se trouvait note bureau, était fermé. Le commandement de la région centre avait été transféré à l’école Evelina de Rothschild, car le camp Schneller était bombardé sans interruption…

Au milieu de la nuit, Moshé Dayan annonça devant des centaines de journalistes que l’armée de l’air égyptienne n’existait plus. Leurs aéroports étaient détruits et aucun avion ne pouvait décoller. La guerre contre l’Egypte était sur le point d’être gagnée…

 

chlomo goren,guerre des six jours,jerusalem

 

Lorsque j’arrivai à Jérusalem, on me dit que Motta Gur se trouvait au musée Rockefeller. Les combats se poursuivaient, et les Arabes nous bombardaient depuis l’église Augusta Victoria. A ce moment, il y avait déjà de nombreux prisonniers de la Légion jordanienne au musée Rockefeller, parmi lesquels des officiers supérieurs et même des généraux, tous assis par terre.

Motta Gur me dit qu’il avait reçu l’ordre du gouvernement de ne pas conquérir la vieille ville – il fallait l’encercler, mais ne pas la conquérir. Je lui demandai s’il était capable de la conquérir, et il me répondit « Oui, sans problème. Mais j’ai reçu l’ordre du gouvernement de ne pas pénétrer dans la Vieille ville ».

Je lui dis qu’il allait laisser passer la chance de sa vie. « Tu as reçu une occasion historique de libérer et de conquérir Jérusalem et le Mont du Temple, et tu ne fais rien ? Je prends la responsabilité – allons-y ensemble, entre dans la Vieille ville. Si on te met en prison, j’irai avec toi. Cela vaut la peine de mourir pour Jérusalem. Tu vas laisser passer la chance unique, après deux mille ans, de nous emparer de Jérusalem ! »

A suivre…

(Extrait de "BeOz ou-Taatsoumot", HaRav Shlomo Goren, Yediot Aharonot books 2013)

 © Pierre I. Lurçat pour la traduction française

 

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“Nous sommes tous Elor Azaria” : La révolution éthique a commencé au sein de Tsahal, Pierre Lurçat

May 8 2018, 09:05am

Posted by Pierre Lurçat

“Nous sommes tous Elor Azaria” : La révolution éthique a commencé au sein de Tsahal, Pierre Lurçat

Je remets en ligne cet article à l'occasion de la libération du soldat Elor Azaria. ברוך שובך! P.I.L


La journée du 9 août 2017 restera marquée d’une pierre noire dans l’histoire de Tsahal et de l’Etat d’Israël. Le jeune soldat Elor Azaria, membre d’une unité combattante qui se bat jour et nuit pour assurer la sécurité de son pays, est entré en prison pour avoir abattu un terroriste qui venait de commettre une tentative d’attentat contre des soldats de son unité. Le même jour, on apprenait que le soldat qui a blessé le terroriste de Halamish allait être décoré pour son acte de bravoure. Selon les normes éthiques en vigueur au sein de Tsahal - depuis la notion de “pureté des armes” qui remonte aux débuts de l’Etat et jusqu’au Code éthique rédigé par le professeur Assa Kasher en 1994 - un soldat israélien a donc le droit de neutraliser un terroriste qui est en train de perpétrer un attentat, mais dès que l’attentat est commis et que le terroriste a “fini sa tâche”, il faut protéger sa vie, y compris en le soignant, et laisser la justice lui infliger une peine qui sera souvent raccourcie, en conséquence d’un recours devant la Cour suprême ou d’un “échange de prisonniers” comme cela s’est trop souvent produit dans l’histoire récente d’Israël.

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Le Rav A.I.H Kook

Dans cette affaire, comme dans d’autres, c’est la tendance juive à vouloir incarner à tout prix des normes morales supérieures, en se comportant comme des agneaux dans un monde de loups, qui est à l’oeuvre. Or, comme l’écrivait le grand-rabbin du Yishouv, Avraham Itshak Hacohen Kook, répondant à une question du rav Zaïdel portant sur les guerres cruelles décrites dans la Torah, “Pour ce qui est des guerres, il était impossible à une époque où nos voisins étaient des loups sauvages, que seul Israël ne fasse pas la guerre, car alors les nations se seraient réunies pour nous exterminer” (1). Les propos du rav Kook sont toujours aussi actuels aujourd’hui qu’hier et nos voisins actuels sont tout autant des “loups sauvages” que ceux auxquels était confronté Israël à l’époque des guerres relatées dans la Torah.

 

Au lendemain même de l’entrée en détention d’Elor Azaria, on a appris que la Cour suprême avait réduit la peine infligée au terroriste qui avait poignardé un adolescent israélien de 13 ans à Pisgat Zeev il y a deux ans, le blessant grièvement, en tenant compte du “jeune âge” du terroriste… La victime (tout aussi jeune), aujourd’hui âgée de 15 ans seulement, a réagi avec une colère compréhensible, en affirmant que cette décision était un “blanc-seing au terrorisme”. On mesure à la lecture de cette information l’écart entre les normes juridiques et morales appliquées par les juges de la Cour suprême, enfermés dans leur tour d’ivoire, et la justice et la morale authentiques, telles que les conçoit notre Tradition. Comme je l’écrivais récemment à propos de la condamnation d’Elor Azaria, “ il s’agit d’un jugement qui relève de la “justice de Sodome” et pas du Tsedek véritable”.

 

La position du droit hébraïque sur les questions de la guerre et du sort réservé aux ennemis est beaucoup plus claire que celle du Code éthique de Tsahal (2). Selon le droit hébraïque, en effet, l’attitude d’Elor Azaria n’a rien de répréhensible, s’agissant d’empêcher de nuire un ennemi qui s’apprêtait à tuer des soldats… Selon les règles du droit juif de la guerre, c’est sans doute Elor Azaria qui aurait mérité une décoration, tandis que le soldat qui est courageusement intervenu à Halamish aurait été “réprimandé” pour ne pas avoir fini son travail... Car l’essentiel n’est pas, comme veulent nous le faire croire les partisans d’une morale abstraite, coupée des réalités de la guerre, d’avoir “l’armée la plus morale du monde”. L’essentiel est d’avoir l’armée la plus forte pour vaincre dans les prochaines guerres. L’essentiel est de préserver la capacité de dissuasion de Tsahal et la motivation de ses soldats.

 

De ce point de vue, l’attitude ferme et digne d’Elor Azaria est un exemple et un signe que la jeune génération est en train de comprendre que les normes du “Code éthique de Tsahal” ne sont pas des lois d’airain auxquelles ils doivent obéir les yeux fermés. L’essentiel, aux yeux de ces jeunes soldats intelligents et courageux, sur lesquels repose en définitive notre sécurité (car la force de l’armée israélienne a presque toujours reposé sur les soldats du rang, et pas sur les officiers supérieurs, comme l’ont montré, entre autres, les travaux de l’historien militaire Uri Milstein), c’est d’assurer la défense de leur pays et de leur peuple, y compris au prix d’entorses à des “valeurs éthiques” dont ils perçoivent bien le caractère illusoire et mensonger.

 

Il y a bientôt 30 ans, au début de la “Première Intifada”, un jeune soldat israélien, Yossi Hadassi, fut attaqué par un terroriste arabe alors qu’il était en chemin vers sa base militaire. Il réagit avec sang-froid et abattit l’assaillant avec son arme. Il reçut pour son acte de bravoure une décoration. Mais l’histoire du soldat Hadassi ne se termine malheureusement pas là. Les médias israéliens, comme dans l’affaire Azaria, prirent position dans leur majorité contre le jeune soldat, affirmant qu’il avait “tué” le terroriste sans justification. Hadassi ne supporta pas d’être traîné dans la boue par la presse de son pays. Le 30 mai 1989, il mit fit à ses jours.

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Naomi Shemer, la chanteuse nationale israélienne, publia alors dans les colonnes de Yediot Aharonot les lignes suivantes : “Nous sommes tous Yossi Hadassi. Le soldat Yossi Hadassi a tué son assaillant, et un an plus tard, il s’est suicidé. Ce n’est pas seulement Yossi Hadassi qui s’est suicidé, c’est un pays tout entier qui se suicide. Un pays tout entier se bat pour sa survie, alors que les enquêteurs, les policiers et les poètes veulent le rendre fou en le persuadant qu’il est un loup prédateur, un Goliath et un monstre. L’Intifada est un prétexte pour détruire Israël. Nous sommes tous Yossi Hadassi” (3).

 

Trente ans séparent l’affaire Azaria de l’affaire Hadassi. A de nombreux égards, les choses sont restées identiques. Les médias n’ont pas changé (même si de nouveaux journaux sont apparus, comme Makor Rishon et Israël Hayom, qui ont brisé le monopole de la gauche). Les procureurs et les juges militaires sont toujours pareils à eux-mêmes, et les normes perverties qu’ils appliquent sont aujourd’hui écrites et gravées dans le “Code éthique de Tsahal”, qui pérennise les conceptions fallacieuses de la “pureté des armes”, poussée à son extrémité la plus absurde. Mais une chose a changé : Elor Azaria n’a pas été considéré comme un paria et mis au ban de la société. Azaria est entré en prison la tête haute, accompagné de sa famille et soutenu par une large partie du peuple d’Israël. Comme Naomi Shemer, nous devons dire aujourd’hui, “Nous sommes tous Elor Azaria”.

 

Notes

 

(1) Cité par le rav Oury Cherki, “Une éthique juive de la guerre”, Forum-Israël No. 4, “Déraison d’Etat, juin 2007

 

(2) Comme je l’explique dans la dernière partie de mon livre, La Trahison des clercs d’Israël, La Maison d’Edition 2016.

 

(3) L’affaire Hadassi est rapportée par Dror Eidar dans les colonnes d’Israel Hayom, le 9.8.2017.

 

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La fin du grand mensonge palestinien? Mahmoud Abbas, l’antisémitisme et l’invention du peuple palestinien, par Pierre Lurçat

May 4 2018, 09:11am

Posted by Pierre Lurçat

La fin du grand mensonge palestinien?  Mahmoud Abbas, l’antisémitisme et l’invention du peuple palestinien, par Pierre Lurçat

Il faut lire attentivement le discours de Mahmoud Abbas, prononcé le 1er mai devant le Conseil national palestinien à Ramallah, que l’institut MEMRI vient de traduire intégralement. Il est intéressant et révélateur à plusieurs titres, et le plus intéressant n’est pas forcément ce qui a attiré l’attention des médias et les condamnations de l’UE et de plusieurs pays occidentaux, ceux-là mêmes qui ont depuis longtemps présenté Abbas comme un “modéré” et comme le seul “partenaire” possible du “processus de paix” israélo-palestinien.

 

1. Le Hamas et les “manifestants pacifiques”.

 

Sur le sujet de la “marche du retour” organisée par le Hamas à la frontière de Gaza, Abbas montre en quelques mots l’inanité de l’opposition souvent établie entre les “radicaux” du Hamas et les “pragmatiques” du Fatah et de l’Autorité palestinienne. "J’ai entendu que les frères de la direction du Hamas à Gaza parlent d’une résistance pacifique et populaire. C’est une bonne chose. De fait, ce qui arrive à la frontière de [Gaza], dans le cadre du Soulèvement du Retour, est une résistance pacifique et populaire”.

 

Abbas et les “frères” du Hamas

 

Non seulement Abbas soutient la “résistance pacifique” du Hamas, mais il qualifie les dirigeants du Hamas à Gaza de “frères”... Le plus intéressant est toutefois la suite de son propos : "Mais je demande honnêtement que vous éloignez les enfants un peu plus loin de la portée des balles. Tenez les enfants à distance. Nous ne voulons pas devenir un peuple de personnes mutilées”.

 

Ainsi, le président de l’AP expose crûment le grand mensonge des “manifestants pacifiques” et ce qui fait le coeur de la propagande palestinienne : l’utilisation des enfants comme chair à canon et la volonté du Hamas de susciter le plus grand nombre de victimes civiles dans sa propre population, à des fins de propagande, pour exposer Israël aux critiques occidentales…

 

2. Les Juifs, l’argent et l’antisémitisme marxiste

 

Le point du discours d’Abbas qui a fait couler le plus d’encre et suscité les condamnations internationales est celui relatif à l’antisémitisme, qu’il attribue à la fonction remplie par les juifs dans l’économie. En réalité, Abbas se montre à cet égard un élève fidèle de la pensée marxiste, à laquelle il a été abreuvé lors de son séjour à l’université Patrice Lumumba de Moscou, dans les années 1980 ( C’est lors de ce séjour à Moscou qu’Abbas a rédigé sa thèse négationniste intitulée “Les relations secrètes entre le nazisme et le mouvement sioniste”, dont il reprend certains éléments dans son discours de Ramallah).

 

 

C’était Karl Marx. [Il a dit que] la raison de la haine des juifs n’était pas leur religion, mais leur fonction dans la société. C’est une question différente. Ainsi la question juive, qui était prévalente dans tous les pays européens… le [sentiment] antijuif n’était pas dû à leur religion, mais à leur fonction dans la société, qui avait à voir avec l’usure, les banques, etc.Rappelons la phrase tristement fameuse de Marx, dans La question juive, dont Abbas reprend à son compte la thèse antisémite : “Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif? Le trafic. Quel est son dieu profane? L’argent”.

 

Mais le plus intéressant et révélateur dans le discours d’Abbas n’est pas là. Dans la foulée de son attaque contre les Juifs usuriers, il explique très sérieusement que la preuve (de la cause “objective” de la haine contre les juifs) est le fait qu’ils n’ont jamais subi la moindre haine dans les pays musulmans... “La meilleure preuve de cela est qu’il y avait des juifs dans les pays arabes, alors comment expliquer qu’il n’y a jamais eu un seul incident contre les juifs, uniquement du fait qu’ils étaient juifs? Vous pensez que j’exagère? Je vous mets au défi de trouver un seul incident contre les juifs, dû au seul fait qu’ils étaient juifs, dans un quelconque pays arabe”.

 

Abbas, le KGB et l’invention du peuple palestinien

 

Aux yeux de Mahmoud Abbas, qui reprend ainsi une vieille antienne de la propagande arabe, l’antisémitisme n’existe pas dans les pays arabes (d’ailleurs, les Arabes sont sémites, selon un fameux sophisme). Il rejoint ainsi la fameuse affirmation, pièce centrale de l’édifice idéologique anti-sioniste, qui veut que le monde arabe-musulman soit exempt de tout antisémitisme.


 

Abbas et Poutine.

 

Abbas, créature de l’ex-URSS et du KGB, dont il a servi d’agent sous le nom de code de “Krotov” (la “taupe” en russe…) comme l’ont récemment révélé les chercheurs Isabella Ginor et Gideon Remez en exhumant des documents d’archive des services secrets soviétiques, a succédé à Yasser Arafat dans le rôle de dirigeant du “peuple palestinien”. Comme Arafat avant lui, Abbas est un pur produit de la diplomatie secrète soviétique, qui s’est servie de la cause palestinienne - largement inventée par le KGB - pour promouvoir ses intérêts au Moyen-Orient.Le mouvement national palestinien peut se flatter d’être sans doute le seul nationalisme contemporain qui a bénéficié du double soutien de l’Allemagne nazie (à l’époque du tristement célèbre Mufti de Jérusalem, Amin Al-Husseini, oncle d’Arafat) et de l’URSS.

 

Dans la période de grand chamboulement géopolitique et idéologique que nous vivons actuellement, les mensonges sur lesquels s’est édifiée l’idéologie pro-palestinienne et pro-arabe sont en train de voler en éclats les uns après les autres. Après le tabou de l’antisémitisme musulman, qui a été mis à jour par un manifeste courageux, à l’initiative de Philippe Val et d’autres, c’est le mensonge palestinien qui est en train d’être exposé au grand jour.


Pierre Lurçat

 

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PROCHAINE FORMATION À L'EXAMEN D'AGENT IMMOBILIER À TEL-AVIV EN JUIN 2018

Formation à l’examen d’agent immobilier israélien

Session juin 2018 Tel-Aviv 

 

La prochaine formation à l'examen d'agent immobilier aura lieu du 12 au 19 juin 2018 à Tel-Aviv, en vue de l’examen d’agent immobilier israélien qui se tiendra le 23 juillet 2018. Au terme de la formation et après avoir réussi l’examen, vous pourrez obtenir la carte professionnelle permettant d’exercer la profession d’agent immobilier (metave’h) en Israël, dans une agence ou à votre compte.

J’ai mis en place cette formation depuis 2006 en Israël, et j’ai préparé plusieurs centaines d’Olim francophones (avec un taux de réussite dépassant 75%) à l’examen organisé par le ministère israélien de la Justice, seul habilité à délivrer la carte professionnelle. Important : il n’est pas nécessaire d’être israélien pour travailler comme agent immobilier en Israël !

Niveau d'hébreu exigé

Cet examen est un examen théorique portant sur le droit israélien, qui a lieu 4 fois par an en Israël. Il s’agit d’un QCM (questionnaire à choix multiple), ce qui signifie qu’il n’est pas indispensable de savoir écrire en hébreu.

Les cours auront lieu pendant une semaine à Tel-Aviv (dans le quartier de Ramat Israël).

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter par email pierre.lurcat@gmail.com ou par téléphone au 06 80 83 26 44  (France) ou 050 286 51 43 (Israël).

 

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