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sionisme chretien

Donald Trump, bienfaiteur du peuple Juif, par Pierre Lurçat

February 11 2020, 15:49pm

Posted by Pierre Lurçat

NB Je remets en ligne cet article au lendemain des élections présidentielles américaines. Quel que soit le résultat final, D. Trump est déjà entré dans l'Histoire.

 

Comme l’écrivait la semaine dernière Caroline Glick (1), le plan Trump a mis fin au cauchemar d’Oslo et au paradigme mensonger, qui a régné sur la politique étrangère américaine (et dans une large mesure, sur la politique intérieure israélienne) pendant 27 ans. Ce paradigme mensonger et meurtrier vient d’être officiellement rejeté par la plus grande nation du monde, écrit encore Glick, ajoutant que “le plan Trump est comme l’image inversée d’Oslo. A présent, c’est aux Palestiniens de faire la preuve de leur engagement envers la paix”. J’ajoute que, selon toute évidence et connaissant les antécédents de leurs dirigeants, ceux-ci vont rejeter ce plan, tout comme les précédents, et Israël sera pleinement justifié à étendre - avec 53 ans de retard - sa pleine souveraineté sur l’ensemble de la Judée et de la Samarie.

 

Plus précisément, Israël a reçu du président Donald Trump ce qu’aucun président américain n’a jamais donné - ou même laissé espérer - à aucun dirigeant de l’Etat juif depuis 1948 : la reconnaissance du droit du peuple Juif sur sa patrie ancestrale, qui ne se trouve pas - n’en déplaise aux dirigeants français et aux diplomates du quai d’Orsay (et à leurs homologues en Occident et dans le monde arabe), dans l’étroite bande côtière reconnue par la communauté internationale, mais bien à Jérusalem réunifiée, à Hébron, à Sichem et dans toute l’étendue de la rive Ouest du Jourdain, c’est-à-dire la Judée et la Samarie.


 

Donald Trump et Binyamin Nétanyahou

 

Alors que certains commentateurs s’obstinent à prétendre que Trump n’est pas l’ami d’Israël, et que son plan ne va rien régler et apporter de nouvelles guerres (ou une “troisième Intifada”, déjà annoncée à d’innombrables reprises par des commentateurs abusés par la guerre psychologique palestinienne), l’évidence est aujourd’hui indéniable. Donald Trump est bien, comme l’a souvent répété B. Nétanyahou au cours des derniers mois, le meilleur ami qu’Israël a jamais eu à la Maison blanche. Cela n’a en soi rien de très étonnant, si l’on veut bien prendre un peu de recul et de hauteur par rapport aux événements dramatiques des dernières semaines. Les amis véritables d’Israël ont joué, depuis 1948 et bien avant, un rôle essentiel dans le Retour du peuple Juif sur sa terre et dans la fondation et le renforcement de son État. 

 

Dans le quartier de Jérusalem où j’ai le privilège de vivre, de nombreuses rues rappellent les noms de ces amis véritables, dont certains sont injustement oubliés du grand public. Wyndham Deedes, John Patterson, Lloyd George, Masaryk, Wedgwood… Je voudrais évoquer ici deux d'entre eux. Patterson, soldat intrépide et chasseur de lions, commanda la Légion juive, première armée à avoir combattu sous un drapeau juif à l’époque moderne. Il était proche du professeur Bentsion Nétanyahou, et c’est en son honneur que ce dernier nomma son deuxième fils Yoni. 

 

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Les soldats de la Légion juive, Yom Kippour 5678. Jabotinsky est au premier rang

 

Voici le portrait que dresse de lui Jabotinsky dans ses mémoires : “C’était un homme de grande taille, mince, élancé, aux yeux intelligents et rieurs et je compris immédiatement son accent anglais, la “magie irlandaise” et avec cela, une qualité caractéristique d’un protestant fils de protestants : ce chrétien se sentait chez lui dans le monde de la Bible hébraïque. Ehoud et Ifta’h, Gideon et Shimshon, David et Avner - à ses yeux étaient vivants, ils étaient des amis personnels, presque ses camarades et ses voisins du club de cavalerie de la rue Piccadilly. Je m’en réjouis, l’illusion biblique permet parfois de masquer l’absence de beauté de l’existence galoutique…” (2)

 

Patterson

 

Quant à Lloyd George, il avait été, selon le témoignage du petit-fils de Balfour, comme ce dernier “bercé dans son enfance par les chants du roi David et les récits bibliques, et il avait étudié l’Ancien Testament. De ce fait, il lui paraissait naturel et légitime que les Juifs retournent vivre en Terre sainte, et que les chrétiens les soutiennent dans cette entreprise", selon le témoignage de Lord Roderick Balfour, arrière-petit-fils du frère d’Arthur Balfour, Gerald William Balfour. (3)

 

Donald Trump s’inscrit dans cette lignée de bienfaiteurs du peuple Juif et de son Etat. Le fait que beaucoup de gens, qui se croient intelligents en niant l’évidence, professent aujourd’hui à son encontre un mépris injustifié (4) ne change rien au jugement que l’Histoire portera sur lui. Car Trump est déjà entré dans l’histoire du peuple Juif et dans l’Histoire tout court, aux côtés de Lord Balfour, de John Patterson et de tant d’autres amis de Sion et d’Israël.

 


 

Notes

(1) http://carolineglick.com/the-oslo-blood-libel-is-over/

(2) Extrait de l’Histoire de ma vie de Jabotinsky.

(3) https://www.jpost.com/Edition-Francaise/Moyen-Orient/La-d%C3%A9claration-Balfour-toujours-sur-le-banc-des-accus%C3%A9s-513397

(4) Noter dans ce contexte, le dernier numéro du Point, qui marque un léger infléchissement du "Trump-bashing" dans la presse française.

https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/

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Merci à nos frères sionistes chrétiens grâce auxquels Israël existe ! Pierre Lurçat

December 25 2017, 17:38pm

Posted by Pierre Lurçat

Rencontre du Kaiser et de Theodor Herzl, par l'entremise du pasteur William Hechler

Rencontre du Kaiser et de Theodor Herzl, par l'entremise du pasteur William Hechler

“Friends of Zion” : une visite au musée du sionisme chrétien à Jérusalem :

 

Quelques jours après la reconnaissance par les Etats-Unis de la capitale d’Israël, Jérusalem, et alors que les chrétiens dans  monde célèbrent Noël : on ne pouvait pas trouver meilleur moment pour visiter le nouveau musée Friends of Zion, qui a récemment ouvert ses portes à Jérusalem. Ce musée d'un genre particulier se trouve rue Yossef Rivlin, au centre de Jérusalem, juste derrière le Kikar hahatoulot. Mais avant de parler du musée, il faut expliquer ce qu’est le sionisme chrétien.

 

Peu de mouvements idéologiques sont aussi méconnus, sujets à controverses et objets d’idées fausses et de préjugés dans le monde juif actuel. Pour comprendre ce qu’est le sionisme chrétien, il faut tout d’abord abandonner la notion restrictive du sionisme comme d’une doctrine politique juive apparue à la fin du 19e siècle et qui a connu le succès que l’on sait. En réalité, le sionisme en tant qu’idée est plus vaste que le judaïsme lui-même, car il naît avec Avraham, premier sioniste de l’histoire, donc avant même le don de la Torah, et traverse toute l’histoire juive. Dans ce cadre, le sionisme politique n’est qu’une branche de l’arbre sioniste (ou un affluent du fleuve sioniste, si l’on préfère), et le sionisme chrétien en est une autre.

 

A de nombreux égards, comme je l’écrivais en rendant compte d’un livre consacré aux sionistes chrétiens américains *, le sionisme chrétien est plus ancien et plus large que le sionisme politique juif, qu’il a en effet devancé et accompagné à tous les moments cruciaux de son histoire. Herzl, on le sait, se heurta à l’incompréhension et à l’hostilité d’une grande partie des notables et dirigeants juifs de son époque. Un de ses partisans les plus enthousiastes – dont le nom a été injustement oublié – fut le révérend William Hechler, sioniste chrétien convaincu qui collectionnait les maquettes du Temple de Jérusalem et était aussi le précepteur des enfants du Grand Duc de Baden, ce qui lui permit d’introduire Herzl auprès de l’empereur Guillaume II.

 

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Henri Patterson, commandant de la Légion juive

 

Vingt ans plus tard, un autre chrétien sioniste, Lord Balfour, accomplit un pas décisif en direction de la création de l’Etat juif, en reconnaissant la légitimité du “foyer national juif” en Eretz-Israël, au nom du gouvernement de Sa Majesté. Le musée des Friends of Zion retrace l’apport de ces sionistes chrétiens - divisés en plusieurs catégories (“Founders”, les fondateurs, “Dreamers”, les rêveurs, “Visionaries”, les visionnaires et “Braves”, les homme de courage). Les noms de certains sont connus de tous, comme James Balfour ou Orde Wingate, tandis que d’autres sont parfois oubliés ou méconnus, comme Pierre Koenig ou John Henri Patterson (dont j’ai retracé ici la vie trépidante).

 

Le gobelet gravé au nom de Yoni Nétanyahou, offert par John Patterson pour sa naissance

 

L’originalité de ce musée très particulier est qu’il ne sépare pas l’histoire récente du sionisme chrétien aux 19 et 20e siècles de la période biblique. La présentation qu’il donne de l’aventure du peuple Juif est pleine d’empathie et d’amour véritable et sincère, parfois un peu “kitsch” mais jamais mièvre. Mais au-delà de ses qualités muséographiques, l’intérêt majeur du Musée FOZ est de faire comprendre pourquoi ce sont précisément des chrétiens qui ont été les premiers à soutenir le fondateur du sionisme politique, Binyamin Zeev Herzl, et pourquoi les chrétiens sionistes sont aujourd’hui les meilleurs défenseurs d’Israël aux Etats-Unis et sur la scène internationale, loin devant les Juifs eux-mêmes, dont une grande partie sont devenus, comme je l’écrivais récemment, des “nouveaux hellénisants”, qui tournent le dos à Jérusalem.

 

La réponse à cette situation paradoxale est que les chrétiens sionistes, contrairement à beaucoup de Juifs, lisent la Bible et la prennent au sérieux ! Les promesses faites à Avraham ne sont pas de vaines paroles à leurs yeux, comme à ceux de certains Juifs assimilés ou adeptes d’idéologies perverses nées en Europe ou ailleurs, qui pensent - à l’instar des Juifs allemands “de confession mosaïque” du siècle dernier - que les promesses que D.ieu a faites à Son Peuple sont aujourd’hui caduques… Les chrétiens sionistes lisent les prophéties d’Ezéchiel, de Daniel et d’Isaïe et ils voient leur réalisation en Israël aujourd’hui, comme une évidence qui saute aux yeux… Il faut avoir le regard déformé par les siècles du ghetto (ou du mellah’) pour refuser de voir ces évidences que nos frères chrétiens sionistes voient parfois mieux que nous. En sortant de la visite de ce musée bien particulier, à Jérusalem, on réalise mieux la grandeur des miracles auxquels notre génération assiste et on a envie de remercier ces chrétiens sionistes qui nous accompagnent, nous soutiennent et nous montrent le chemin, lorsqu'il nous arrive de nous en écarter.

Pierre Lurçat

 

(*)http://lettresdisrael.over-blog.com/article-les-chretiens-sionistes-aux-etats-unis-un-sujet-essentiel-et-mal-connu-82345167.html

Pour en savoir plus sur le musée Friends of Zion : https://www.fozmuseum.com/

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